14 juillet 2014 à 12:15
COUPE DU MONDE !
L'Allemagne, victorieuse de l'Argentine en finale (1-0 a.p.), a triomphé lors de cette Coupe du monde au Brésil. La Nationalmannschaft méritait-elle ce nouveau sacre, selon vous ?
L’Allemagne de Joachim Löw a remporté ce dimanche au Maracana la 20e Coupe du monde. Elle a décroché sa 4e étoile en s’imposant en finale face à l’Argentine (1-0 ap) après avoir fini leader de son groupe, puis dominé l’Algérie (2-1 a.p.) en huitièmes, la France (1-0) en quarts et explosé le Brésil (7-1) en demi-finale. La Nationalmannschaft a été l’équipe la plus séduisante du tournoi, bien qu’elle n’ait pas surclassé tous ses adversaires. On pense notamment au Ghana (2-2) et à l’Algérie. Mais, le reste du temps, elle a quand même été impériale. Face à elle, le Portugal (4-0) et le Brésil n’ont pas pesé bien lourd... Müller, Schürrle, Kroos, Schweinsteiger, Lahm, Neuer, Hummels ont réussi une grande Coupe du monde. Et Klose (36 ans) a battu le record du nombre de buts (16) inscrits dans un Mondial. Difficile de faire mieux.
La victoire de la Mannschaft face à l'Argentine (1-0) fait évidemment la une de toute la presse allemande. Et partout, la tonalité est la même, c'est la joie d'être enfin champions du monde, pour la quatrième fois, au terme d'un match long et épuisant.
Si les mots semblent manquer au Berliner Zeitung, qui a choisi de se passer de titre, beaucoup reviennent sur ce «grand moment» vécu à Rio par l’équipe. Le Hamburger MorgenPost en est tout retourné: il revient sur cette victoire «galactique», apportée par «Super Mario Götze» à la 112e minute. Quant au Berliner Morgen Post, il attend le retour des héros. «Nous nous verrons à Berlin» , promet-il.
Bild, dont le i s’habille d’une coupe doré, titre : «Champions du monde. Quel combat! Quelle victoire!» Idem pour die Welt, qui doit encore se convaincre qu’il n’a pas rêvé dimanche soir. «C’est vrai!» , titre-t-il, avant d’ajouter: «Un grand moment! quel match, quel combat, quel drame! L’Allemagne et l’Argentine nous ont livré une finale passionnante jusque dans les prolongations. Grâce à Mario Götze, l’Allemagne est championne du monde pour la quatrième fois. Le reste n’est que joie.»
Joie brute
C’est sur cette joie, précisément, qu’insiste la Süddeutsche Zeitung. A Berlin et Munich, un bonheur collectif a soudain éclaté et permis de libérer la tension accumulée pendant ce long match. C’est la joie primaire des quelque 200000 spectateurs installés à la Porte de Brandebourg, devant un écran géant : «Le son de cette victoire en Coupe du monde n'est pas beau. Il est brut, c’est un rugissement montant de dizaines de milliers de gorges rauques. Il est cathartique. En lui, il y a toute l'énergie qui avait été mise en place dans les 112 minutes de jeu qui précède. Il s'agit d'un concert polyphonique de cornes, de chants, de cris, de klaxons, de pétards.»
Mission accomplie
Quête d'identité
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