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19 juillet 2013 à 09:55

EURO 2013 FEMININ !

Les Françaises en 1/4 contre le Danamark !

   L'équipe de France jouera son quart de finale de l'Euro suédois contre le Danemark lundi à 20h45.

   Les Danoises, meilleures troisièmes à égalité de points avec les Russes, ont remporté le tirage au sort ce jeudi. La Russie est donc éliminée.

   Malgré la belle victoire 3-0 contre l'Angleterre, les joueuses de l'équipe de France refusent de s'enflammer, alors qu'un quart de finale contre le Danemark se profile.

   Gaëtane Thiney (milieu de l’équipe de France) : «Il y a encore du boulot, des choses à améliorer. En même temps, il faut profiter de cette victoire parce que ce n’est pas tous les jours que tu bats l’Angleterre 3-0. Après il faut rester humbles et sérieuses jusqu’au bout. Et surtout bien récupérer. Un quart de finale c’est autre chose. Ça se joue sur un match. Il faut faire attention. Restons sereines et profitons de cette belle victoire et dès demain on se concentrera sur l’objectif suivant. Le Danemark est une équipe qui a donné beaucoup de fil à retordre à la Suède. Elles avaient une assez bonne qualité dans le jeu. J’avais été impressionnée, donc attention.»

   Amandine Henry (milieu de l’équipe de France) : «Je faisais mon retour après cette longue blessure (déchirure de la cuisse droite). On gagne 3-0 et d’une belle manière. Je ne pouvais pas rêver mieux. J’ai aussi ressenti beaucoup de fierté à représenter mon pays. Malgré tout, j’ai essayé de faire abstraction de tout cela, parce que j’avais déjà beaucoup de pression. J’ai joué, je me suis lâchée. Après on a un groupe de qualité avec le potentiel et les joueuses pour aller jusqu’au bout. Mais on ne va pas s’enflammer non plus. On va faire notre petit chemin tranquillement. Le Danemark ça restera physique, mais c’est à nous d’imposer notre jeu. On n’a pas l’habitude de courir après le ballon. Notre spécificité c’est la technique.»
   Louisa Nécib (milieu de l’équipe de France, sur sa 100e sélection) : «Je suis à l’image de l’équipe. Quand elle prend du plaisir et joue bien, personnellement je me régale aussi. Que ce soit moi où elle, on est ravie. Quant à ma 100e sélection, quand on est joueuse, on ne pense pas à ça. J’étais simplement contente de gagner le match. A la fin du match, les filles m’ont demandé d’aller au milieu du cercle pour effectuer une petite danse, mais il n’y en a pas eu (sourire)... Maintenant, on démarre une autre compétition avec les matches à élimination directe.»

   Sandrine Soubeyrand (capitaine de l’équipe de France, sur l’Allemagne qu’elles ne retrouveront potentiellement pas avant la finale) : «Un mal pour un bien peut-être pas, parce qu’il ne faudrait pas se dire que les autres adversaires sont moins fortes. L’Allemagne a la prétention de remporter le titre, mais dans une compétition, il y a un peu de hasard au tirage, un peu de chance dans les résultats. Peut-être que c’est un avantage de ne pas les affronter en demi-finale, mais on n’y prend pas garde, on fait notre bonhomme de chemin, sans penser aux adversaires potentiels. Après, de toute façon, si on veut être championnes, il faudra battre tout le monde.»
   Bruno Bini (sélectionneur de l’équipe de France) : «On est satisfait. Déjà parce qu’il y a la victoire et des buts. Nous avons fait comme nous avions dit que nous ferions. Nous avons respecté le jeu et de quelle manière ! On n’a rien lâché parce qu’on est venu là pour gagner des matches. Le premier match a donné ton de la compétition et j’ai dit aux joueuses que ce troisième allait donner le ton de la compétition qui arrive. Je remarque aussi que quand les autres joueuses rentrent, c’est du pareil au même. Ce qui ne va pas me faciliter la tâche mais je l’ai déjà dit, ce sont des problèmes de riches. On avait décidé de laisser volontairement au repos Marie-Laure (Delie) et Laura (Georges). L’histoire des grosses compétitions nous a appris que comme Laura donne elle a parfois coup de mou sur le match 5 ou 6. Et c’est un peu pareil pour Marie-Laure, qui joue beaucoup sur sa puissance. Amandine (Henry) a fait un premier match très courageux, mais elle a peiné à la fin, donc je ne voulais pas la mettre en difficulté.».
   Propos recueillis par Renaud BOUREL avec Nicolas MIDAVAINE, à Linköping, pour l'Equipe.

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