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2 juillet 2012 à 19:32

L'ESPAGNE EVIDEMENT !

Insubmersible Espagne malgré les absences de Villa et Puyol !

   Malgré les absences de Villa et Puyol, et en dépit d'une préparation perturbée par la finale de la Coupe du Roi, l'Espagne a conservé sa couronne européenne face à l'Italie (4-0), dimanche soir. Prochain objectif : le Mondial 2014.

   L'Espagne a fait débat, mais elle a eu le dernier mot. A ceux qui lui reprochaient d'être "ennuyeuse", la Roja a démontré que son style de jeu restait efficace. Après l'Euro 2008 et la Coupe du monde 2010, elle a signé un triplé inédit dimanche soir contre l'Italie (4-0). Et elle l'a fait en s'imposant sur un score encore jamais réalisé en finale, histoire que son hégémonie ne se conteste vraiment plus. Malgré une préparation perturbée par la finale de la Coupe du Roi, programmée le 25 mai, la sélection de Vicente Del Bosque est allée au bout de son idée et de son rêve. Portée par une génération exceptionnelle, elle a également su surmonter les absences de David Villa et Carles Puyol pour remporter le troisième Championnat d'Europe de l'histoire du football espagnol. 

   Ce nouveau sacre, la Roja l'a construit autour d'une maîtrise technique toujours aussi ahurissante. Autour d'une défense de fer, également. Cela fait désormais dix matches et 990 minutes qu'elle n'a plus encaissé le moindre but dans une rencontre à élimination directe. Auteur de vingt-trois arrêts durant cette période, dont quatre en finale dimanche, Iker Casillas n'y est évidemment pas étranger. Mais il convient également d'en attribuer le mérite à la charnière Ramos-Piqué. Alors que leur cohabitation soulevait quelques doutes en raison notamment des traces laissées par l'enchaînement de six Clasicos entre avril et août 2011, les deux joueurs les ont vite dissipés. Plus que la défense, c'est finalement le poste de numéro 9 et la titularisation de Fabregas en pointe dès le premier match de poule face à l'Italie qui ont alimenté les discussions tout au long du tournoi.

    Attaquer ou défendre ? Même si la Roja s'est montrée moins souveraine qu'on pouvait le penser, aucune formation n'a encore trouvé la clé pour en venir à bout. Comme le reconnaît volontiers Vicente Del Bosque, elle a aussi parfois bénéficié d'un peu de «chance». Elle a dû attendre la 88e minute de son dernier match de poule face à la Croatie pour assurer définitivement sa place en quart de finale. Elle est passée par un trou de souris face au Portugal en demie après une séance de tirs au but (0-0, 4-2 tab) comparable à de la loterie. La chance du champion, certainement. Avec une majorité de joueurs nés entre 1984 et 1989, et une philosophie de jeu qu'elle compte perpétuer, cette Espagne-là a de l'avenir. Un seul dossier épineux : Xavi, le coeur de cette équipe, qui aura 34 ans lors du Mondial 2014. L'Euro à peine gagné, Del Bosque avait déjà les yeux rivés sur cette nouvelle échéance. Insatiable Espagne.

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